Cinq femmes d’influence dans le domaine de l’impression
Histoires inspirantes de leaders du secteur
Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, on se rappelle l’influence marquante qu’ont exercée les femmes sur notre société, notre industrie et notre entreprise. En cette journée, soulignons les obstacles que doivent surmonter les femmes au sein de leur milieu de travail, comme les préjugés, les stéréotypes et la discrimination, des difficultés en opposition avec les valeurs fondamentales d’ouverture, d’honnêteté, d’inclusion, de collaboration, d’innovation, de passion, d’approche axée sur le client et de responsabilité de Konica Minolta.
Nous avons récemment réalisé à quel point il y avait beaucoup de leaders féminines au sein de notre clientèle d’imprimerie commerciale et industrielle. À l’occasion de la Journée internationale des femmes, Konica Minolta a demandé à certaines d’entre elles de raconter leur histoire. Lisez la suite pour en apprendre davantage sur ces femmes leaders qui reviennent sur leur parcours et nous livrent des conseils éclairés.
Préparez-vous à être inspirés par ces leaders fortes et exceptionnelles qui œuvrent dans notre industrie. Célébrons ensemble leurs expériences et leur sagesse.
Voici nos leaders féminines du domaine de l’impression
- Joy Gendusa, chef de la direction et fondatrice, PostCardMania
- Audrey Jamieson, présidente, Marketing Kitchen et 5am Lemon inc.
- Britnea Martin, vice-présidente, opérations, Kodi Collective
- Christine Yardley, présidente, Print Panther Direct
- Diane Fischer, présidente, L & D Mail Masters inc.
Joy Gendusa, chef de la direction et fondatrice, PostCardMania
1. Quel message aimeriez-vous envoyer aux jeunes femmes qui essaient de se tailler une place dans le milieu?
J. G. : Mon conseil? Définissez ce que vous voulez accomplir et donnez-vous à 110 % pour y arriver.Gardez confiance en vous et en vos capacités, et vous réussirez.Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à miser sur vous-même, à passer à autre chose et à trouver un employeur qui sera capable de vous apprécier et de reconnaître vos efforts – ou même à devenir votre propre patronne.
2. Quelle influence exercez-vous sur les efforts d’égalité et d’inclusion de votre entreprise?
J. G. : J’ai pour philosophie de choisir la meilleure personne, la plus compétente et motivée pour un poste, point à la ligne. Je veux des gens capables d’entreprendre des défis et de se donner à fond, une qualité rare de nos jours.Très peu de personnes arrivent à se démarquer, et ce sont ces personnes que je veux dans mon équipe.
3. Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu?
J. G. : Le meilleur conseil m’a été donné par mon mari avant même que l’on soit mariés, et c’est de toujours commencer par se payer soi-même d’abord, c’est-à-dire de mettre de l’argent de côté en cas d’urgence. Il m’a dit que l’argent attire l’argent, et c’est vrai! Commencez à épargner le plus tôt possible et restez assidue.
4. En tant que femme leader, comment vivez-vous les défis du syndrome de l’imposteur et du manque de confiance en soi? Quel conseil pourriez-vous donner aux autres femmes qui éprouvent ces sentiments?
J. G. : Mon conseil, c’est de prendre conscience qu’on n’a pas le contrôle sur tout, mais que l’on a le contrôle sur ses émotions et ses actions. Ce qui m’aide, c’est de changer toute perception négative dès qu’elle arrive, d’une façon qui résonne pour moi. Je me suis déjà littéralement retrouvée devant mon miroir à me dire : « aujourd’hui, c’est la plus belle des journées et tout va s’arranger! ». Ma règle d’or, c’est de regarder toutes les bonnes choses – toutes les victoires – et de se concentrer sur CES CHOSES, et non sur les échecs. Seulement les victoires. Ce que je dirais aux femmes, ou à n’importe qui d’ailleurs, c’est que c’est plus facile qu’il n’en paraît – il suffit d’essayer.
5. D’après votre expérience, comment le secteur de l’impression peut-il créer un climat inclusif qui favorise la diversité et outille les femmes pour prospérer et diriger?
J. G. : Le secteur de l’impression n’est-il pas déjà inclusif? Je n’ai pas remarqué, je suis désolée! – Je vis dans une bulle, soit celle du petit monde que j’ai créé pour moi et mon équipe, et nous ne nous considérons absolument pas comme « le secteur de l’impression » ni un milieu non inclusif de quelque façon que ce soit. Cela dit, je ne peux pas parler pour un secteur entier. Je pourrais seulement dire aux personnes qui excluent ou dévalorisent les femmes, arrêtez ça! Vous perdez l’occasion de collaborer avec la meilleure partie de la population! J’écris cela en riant, bien sûr. Soyez le changement que vous voulez voir, comme on dit.
Audrey Jamieson, présidente, Marketing Kitchen et 5am Lemon inc.
1. Quel message aimeriez-vous envoyer aux jeunes femmes qui essaient de se tailler une place dans le milieu?
A. J. : Si votre genre ne devrait pas vous définir, il ne devrait pas non plus vous limiter; vous ne devriez jamais sous-estimer le pouvoir de votre perspective unique lorsque vient le temps d’être aux commandes de l’innovation et du succès. Accueillir les stéréotypes de manière positive et montrer votre valeur avec proactivité de cette façon vous permettra d’ouvrir la voie aux prochaines générations de femmes dans ce domaine en évolution. Votre apport pourrait et devrait orienter le secteur et inspirer les autres à faire comme vous!
2. Quelle influence exercez-vous sur les efforts d’égalité et d’inclusion de votre entreprise
A. J. : En tant qu’entreprise canadienne, en vertu du multiculturalisme inhérent, notre bassin de recrutement est naturellement riche et diversifié, et la composition de notre effectif le reflète bien. En entreprise, notre ratio hommes-femmes tourne autour de 50-50, nous sommes donc naturellement diversifiés, mais ce n’est en aucun cas un choix délibéré. Nous voulons toujours embaucher les candidats les mieux qualifiés sans égard à leur ethnicité ou à leur genre. Mon but, c’est de toujours diriger en donnant l’exemple et d’adopter le comportement inclusif attendu dans chacune de mes interactions, mais j’encourage l’entreprise en général à faire preuve d’inclusivité. Ainsi, notre culture d’entreprise repose sur la communication, la collaboration et l’inclusion, tant avec notre clientèle qu’entre nous. Cela veut dire que nous célébrons le succès, peu importe qui nous y a menés, et que nous cherchons toujours, lorsque nous nous regroupons aux événements d’équipe, à rassembler des personnes de différents services, âges, niveaux d’ancienneté et genres pour que tout le monde puisse tisser des liens et développer une culture de respect et d’égalité.
3. Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu?
A. J. : J’ai reçu une tonne d’excellents conseils avec les années, mais celui qui me revient toujours à l’esprit, c’est que lorsque l’on prend bien soin de son personnel, tout le reste se placera. J’ai passé 30 ans à être une employée avant de devenir propriétaire, donc je sais ce que c’est de se sentir appréciée et de sentir que l’on fait partie d’une équipe. À la minute où vous commencez à vous plaindre de façon régulière pendant le souper à propos de votre emploi ou de votre entreprise, il est temps de partir. « Ce ne sera pas toujours une bonne journée (chez Marketing Kitchen), mais j’espère bien qu’il y aura du bon dans chaque journée », a dit un jour Alice Morse Earle. La dernière chose que je voudrais, c’est de savoir que certains membres de mon personnel redoutent le dimanche soir, car ils savent qu’ils travaillent le lendemain. Faites passer vos employés avant tout le reste dans votre entreprise, et si vous ne vous sentez pas appréciée dans votre milieu, je crois que vous savez ce qu’il vous reste à faire.
4. Au sein de votre entreprise, quelles initiatives ou quels programmes avez-vous mis en place pour l’avancement professionnel et le perfectionnement des femmes (s’il y a lieu)?
A. J. : Chez Marketing Kitchen, l’avancement et le perfectionnement professionnels sont réellement fondés sur le mérite et sur l’ambition plutôt que sur le genre. Dans les entreprises où j’ai travaillé avant de démarrer Marketing Kitchen, j’ai eu la chance de ne jamais sentir de plafond de verre, et dans le monde d’aujourd’hui, je sens que les femmes sont plus que capables d’atteindre des sommets sans avoir besoin d’être traitées différemment, ou de faire partie d’un programme de perfectionnement.
5. En tant que femme leader, , comment vivez-vous les défis du syndrome de l’imposteur et du manque de confiance en soi? Quel conseil pourriez-vous donner aux autres femmes qui éprouvent ces sentiments?
A. J. : La leçon la plus précieuse que j’ai apprise dans les 10 dernières années est de ne jamais douter de soi. J’ai quitté un emploi très lucratif en ventes pour lancer Marketing Kitchen. Ça m’a pris beaucoup de courage et de confiance en moi pour passer d’un emploi stable financièrement à une situation où j’étais sans revenu, mais mon seul conseil est de ne jamais perdre confiance en soi. Ne regardez jamais en arrière, ne ressassez pas ce qui aurait pu être, puisque vous ne pouvez changer le passé. Concentrez-vous sur ce que vous pouvez faire dans le présent pour changer votre avenir. Prenez du temps pour vous. Pour les femmes avec de jeunes enfants, il peut être difficile de concilier carrière et famille, et de trouver du temps en plus pour les activités extraprofessionnelles, mais vous devez garder du temps pour faire les choses que vous aimez et qui vous font sentir bien. Soyez égocentrique, et ne cédez pas à la critique. Enfin, faites toujours confiance à votre intuition, il est fascinant de voir à quel point elle ne se trompe que rarement.
6. D’après votre expérience, comment le secteur de l’impression peut-il créer un climat inclusif qui favorise la diversité et outille les femmes pour prospérer et diriger?
A. J. : Le secteur de l’impression (comme tous les autres secteurs) doit s’assurer d’offrir un environnement inclusif en traitant tout le monde de manière égale et sur la base du mérite seulement – donner des possibilités d’avancement égales, sans égard à l’ethnicité ou au genre. Cela dit, la mise en œuvre de politiques qui encouragent l’équilibre travail-vie personnelle est vitale pour assurer le succès de n’importe quelle entreprise. Mon personnel de bureau a la flexibilité de travailler de façon hybride, mais mes équipes de l’entrepôt et du laser, qui ont une forte concentration de femmes, n’ont pas ce luxe. L’an dernier, nous leur avons demandé que serait pour elles la flexibilité au travail, et maintenant, nous voyons 80 % de l’équipe partir le vendredi à 13h avec le sourire aux lèvres.
De plus, la mise en place de programmes de mentorat et d’une rotation des postes peuvent permettre aux maîtres de l’impression d’acquérir une vision plus globale de l’entreprise et d’en expérimenter des facettes qu’ils n’auraient peut-être jamais connues autrement. Je pense qu’il ne faut pas seulement mettre l’accent sur la diversité et sur l’autonomisation des femmes, car ce serait plutôt là un mode de pensée restrictif qui va à l’encontre de l’inclusion. Les vraies vedettes du futur n’ont pas besoin d’être ciblées et promues en raison de leur genre ou de leur couleur seulement – à la place, si les personnes les plus compétentes doivent monter au sommet, alors nous devrions fermer les yeux sur l’apparence et les ouvrir grands sur les fantastiques leaders qui montrent de l’endurance, de la ténacité et de la créativité, et qui ont soif de prouver leurs compétences et de mettre en œuvre des changements, tout en continuant d’aider les autres tout au long de leur parcours.
Britnea Martin, vice-présidente, opérations, Kodi Collective
1. Quel message voulez-vous envoyer aux jeunes femmes qui essaient de se tailler une place dans le milieu?
B. M. : Vous êtes responsable de votre propre destinée. Fixez-vous des objectifs et mettez-vous au défi chaque jour. Travaillez à votre plein potentiel, peu importe votre titre actuel. Soyez déterminée à exercer une influence et ne sous-estimez jamais votre potentiel.
2. Quelle influence exercez-vous sur les efforts d’égalité et d’inclusion de votre entreprise?
B. M. : Je crois fermement au cheminement de carrière et en l’établissement d’objectifs pour faire progresser l’équipe. Le plus souvent, nous réalisons que les femmes postulent pour des postes au bas de l’échelle dans un milieu de production. J’aime donner à mon équipe la possibilité de devenir opératrice d’équipement ou futur leader de notre entreprise par le perfectionnement. J’adopte une approche en tête-à-tête avec les personnes qui montrent un intérêt pour les possibilités de leadership. Je crois également qu’il est important de montrer l’exemple. En étant un bon modèle pour mon équipe et en la poussant plus loin, nous serons capables de frayer un chemin aux autres.
3. Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu?
B. M. : Le conseil que j’ai reçu qui a le plus d’influence sur ma carrière est de m’aventurer au-delà de ma zone de confort et de ne jamais m’asseoir sur mes lauriers. Nous sommes généralement bons dans les domaines qui nous viennent facilement. En sortant de notre zone de confort, nous pouvons nous mettre au défi et ajouter des cordes à notre arc.
4. Au sein de votre entreprise, quelles initiatives ou quels programmes avez-vous mis en place pour l’avancement professionnel et le perfectionnement des femmes (s’il y a lieu)?
B. M. : L’entreprise Kodi Collective valorise un milieu inclusif où plusieurs femmes occupent des postes de direction ou de leadership. Cette merveilleuse équipe de femmes conçoit actuellement un programme d’appui au développement professionnel des femmes au sein de l’entreprise, sous forme de discussion en tables rondes. Je m’engage activement en tant que leader au sein de notre conseil d’entreprise sur la mobilisation, qui incarne la collaboration et d’inclusion pour tous et toutes.
5. En tant que femme leader, comment vivez-vous les défis du syndrome de l’imposteur et du manque de confiance en soi? Quel conseil pourriez-vous donner aux autres femmes qui éprouvent ces sentiments?
B. M. : Je pense que c’est un travail en cours et un défi à relever pour beaucoup d’entre nous. Je me sens plus accomplie lorsque j’ai un objectif clair en tête et que je dois rendre des comptes. J’ai souvent des discussions avec mon équipe de direction pour être sûre de bien comprendre la portée des projets. Je demande également de la rétroaction, car nous devons être ouverts aux critiques constructives et accepter les défis qui sortent de la norme.
6. D’après votre expérience, comment le secteur de l’impression peut-il créer un climat inclusif qui favorise la diversité et outille les femmes pour prospérer et diriger?
B. M. : Il est important d’avoir des conversations et de comprendre les objectifs de chaque membre de l’équipe. Si une personne souhaite briguer un poste de direction, on doit s’intéresser personnellement à son perfectionnement. On doit encourager les membres à réévaluer constamment leurs progrès et à monter la barre. Soyez présents pour l’encadrement et la rétroaction. Faites preuve d’honnêteté lorsque vous nommez leurs forces et leurs faiblesses.
Christine Yardley, présidente, Print Panther Direct
1. Quel message aimeriez-vous envoyer aux jeunes femmes qui essaient de se tailler une place dans le milieu?
C. Y. : J’aimerais promouvoir l’autonomisation et transcender les frontières entre les genres. Il est nécessaire d’avoir de la détermination et d’adopter une vision large, comme notre parcours peut prendre des chemins inattendus; d’ailleurs, ces détours sont parfaitement acceptables, je dirais même qu’ils sont enrichissants. Mon parcours de carrière est loin d’avoir été linéaire. Je défie les stéréotypes et j’encourage les gens à suivre leurs aspirations sans idées préconçues de la difficulté ou des désavantages. Les compétences et le potentiel ne sont pas corrélés au genre, mais sont plutôt des qualités individuelles. En encourageant un changement de mentalité – en incitant les gens à apprivoiser les épreuves et à les voir comme des occasions de croissance plutôt que des obstacles –, je pense faire ma part pour faire tomber les préjugés voulant qu’il y ait des désavantages inhérents au genre. Je choisis de donner aux gens les moyens de se concentrer sur leurs compétences, leur détermination et leur passion. Je les encourage à poursuivre leurs rêves avec confiance et je leur rappelle que le succès n’est pas balisé par les frontières du genre.
2. Quelle influence exercez-vous sur les efforts d’égalité et d’inclusion de votre entreprise?
C. Y. : Dans toutes les sphères de ma vie – à la maison comme au travail –, j’essaie de donner l’exemple. J’insiste sur l’action plutôt que sur la rhétorique, et je m’efforce d’établir des normes tangibles comme modèle à suivre. Par ma passion pour l’égalité autant à la maison qu’au travail et la conviction claire que tout le monde, sans exception, est égal, je ne peux que favoriser un milieu inclusif. En tant que mère, je prône l’égalité des chances; j’élève un fils et une fille sans leur imposer d’attentes propres à leur genre. Je leur inculque une vision d’égalité, d’authenticité et d’équité.
3. Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu?
C. Y. : « Visez la lune. Si vous ratez votre coup, vous pourrez tout de même tomber sur une étoile. »
4. En tant que femme leader, comment vivez-vous les défis du syndrome de l’imposteur et du manque de confiance en soi? Quel conseil pourriez-vous donner aux autres femmes qui éprouvent ces sentiments?
C. Y. : Arrêtez. Arrêtez de douter de vous. Écoutez les conférencières et conférenciers de motivation. Soyez une force positive. Soixante-dix-sept pour cent des gens seront atteint du syndrome de l’imposteur au moins une fois dans leur vie. Pas que des femmes, mais bien tout le monde. C’est habituellement le résultat d’un environnement nouveau ou inconnu, il faut se laisser du temps. Choisissez consciemment de faire preuve d’assurance et croyez en vos capacités. Par nature, nous avons tendance à regarder vers l’avenir; les femmes n’ont aucune raison de regarder en arrière. (Nancy Astor, 1920) (J’adore cette citation. Elle donne une perspective historique et met en lumière la nature intemporelle de la lutte contre le manque de confiance en soi et l’importance de se tourner vers l’avenir. Il s’agit d’un bon rappel que les femmes, comme les autres, devraient se concentrer sur le progrès et la croissance plutôt que de s’attarder sur des limites perçues).
5. D’après votre expérience, comment le secteur de l’impression peut-il créer un climat inclusif qui favorise la diversité et outille les femmes pour prospérer et diriger?
C. Y. : Peu importe notre genre, nous pouvons tous et toutes nous encourager à prospérer et à diriger, en promouvant un sentiment d’unité et de but commun. La motivation et l’engagement sont des attributs fondamentaux qui peuvent mener à une croissance professionnelle et à du leadership. Le succès n’est pas une question de genre, mais plutôt une question d’aptitudes individuelles, de motivation et de compétences. Nous devons tous et toutes réaffirmer l’importance de la méritocratie et de l’égalité des chances.
Diane Fischer, présidente, L & D Mail Masters inc.
1. Quel message aimeriez-vous envoyer aux jeunes femmes qui essaient de se tailler une place dans le milieu?
D. F. : Entourez-vous de bonnes personnes qui s’investissent dans la croissance des femmes. Soyez toujours prêtes à faire ce que l’on vous demande, même si c’est en dehors de votre description de poste. C’est dans ces situations que l’on tire de précieux enseignements. Soyez toujours ouvertes à apprendre des gens qui vous entourent. Proposez-vous pour des tâches en production; cela vous aidera à mieux connaître le domaine. Vous serez plus respectées si vous détenez certaines réponses.
2. Quelle influence exercez-vous sur les efforts d’égalité et d’inclusion de votre entreprise?
D. F. : Lorsque je suis en recrutement, je cherche de la personne la mieux qualifiée pour le poste. J’encourage toutes les femmes et tous les hommes à échanger les rôles et à apprendre les uns des autres. J’essaie de créer un environnement où les postes ne sont pas toujours occupés par la personne à laquelle on s’attendrait. Apprenez chaque jour; vous aurez toujours des connaissances desquelles puiser.
3. Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu?
D. F. : Réfléchissez bien à ce que vous voulez. Si vous êtes prêts à travailler pour atteindre votre objectif, vous y parviendrez. Vous devrez ensuite savoir ce que vous voulez faire avec votre accomplissement. Certains jours sont angoissants, mais si vous ne ressentez ni peur ni enthousiasme, c’est signe qu’il vous faut vous pousser plus loin.
4. Au sein de votre entreprise, quelles initiatives ou quels programmes avez-vous mis en place pour l’avancement professionnel et le perfectionnement des femmes?
D. F. : Nous sommes à la recherche de la personne la mieux qualifiée pour le poste, nous recrutons au-delà des postes caractéristiques du secteur de l’impression. J’encourage quotidiennement les femmes à occuper le rôle qu’elles désirent et je les laisse savoir qu’elles ont droit à l’erreur, et que c’est ainsi que l’on apprend. Nous avons aussi mis en place le système EOS et avons fait lire le livre à toute l’entreprise. Tout cela nous aide à travailler comme si nous étions aux rênes de l’entreprise. Les gens me surprennent tous les jours. C’est ce qui rend mon travail si amusant!
5. En tant que femme leader, comment vivez-vous les défis du syndrome de l’imposteur et du manque de confiance en soi? Quel conseil pourriez-vous donner aux autres femmes qui éprouvent ces sentiments?
D. F. : Si vous avez du succès et faites des vagues – comme j’aime le dire –, il y aura toujours des gens pour douter de vos capacités. J’essaie de me répéter que je confondrai les sceptiques jusqu’à la banque. Chaque jour, je me regarde dans le miroir et je me dis « Tu vas y arriver! Reste concentrée sur tes objectifs! Fonce droit sur ce qui t’effraie. » Notre enthousiasme et les nouveaux défis ont beaucoup à nous apprendre.
6. D’après votre expérience, comment le secteur de l’impression peut-il créer un climat inclusif qui favorise la diversité et outille les femmes pour prospérer et diriger?
D. F. : Souvenez-vous, beaucoup de femmes ont à la fois des compétences mécaniques et techniques. Lorsqu’on les reconnaît, il faut sauter sur l’occasion. Les femmes portent attention aux détails et peuvent doubler la productivité et les ventes de l’entreprise. Elles œuvrent maintenant dans tous les secteurs et ce n’est qu’en mettant leurs aptitudes à profit que vous serez en tête de peloton. Tous les membres du personnel ont leurs forces; il faut apprendre à les cerner et à les mettre au profit de l’entreprise.
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